Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
CHARCOT Jean-BaptisteLettre autographe signée, adressée à M. Pérignon, président de l’Association amicale des Croix de Guerre 1914-1919. Neuilly-sur-Seine, 10 avril 1920 ; 1 page in-4°. « J’accepte avec le plus grand plaisir de faire partie du Comité d’honneur de l’Association des décorés de la Croix de Guerre et je vous remercie de l’honneur que vous voulez bien me faire en me le demandant. » Il signe avec sous sa signature les mentions autographes « Lt de vaisseau de réserve, Off. de la Légion d’honneur, croix de guerre et D.S.C. ».
Ensemble de deux lettres autographes signées.
JEHAN-RICTUS (Gabriel Randon de Saint-Amand, dit)Ensemble de 2 lettres autographes signées :— Au collectionneur et bibliophile belge Ivan Lamberty. Paris, 10 octobre 1913, 4 pages in-12. À propos de Barrabas de Lucien Descaves, illustré par Steinlen. Le livre (Paris, Rey, 1914) n’est pas encore imprimé mais Steinlen a terminé les dessins « splendides » qui sont en cours de clichage. Il lui conseille de souscrire l’exemplaire sur japon qu’il désire directement chez Rey et non via Dechenne à Bruxelles. « Certainement Descaves ne me refusera pas de mettre sa griffe sur votre exemplaire. Quant au n° 1 du tirage Japon il le réserve toujours pour son frère. »— À son « cher petit vieux », Paris, 22 avril 1932 ; 1 page sur 1 double feuillet in-12. Une interview de lui va passer à Radio-Paris le 26 à 20 heures ; il lui annonce également une autre interview dans La Rampe et un article de souvenirs sur Verlaine dans Les Nouvelles littéraires.
Lot de parchemins et d’actes notariés.
PARCHEMINS.Lot de parchemins et d’actes notariés. XVIe siècle au XIXe siècle.Fonds d’archives de la famille Veilleraud et Chapuis regroupant des doubles des minutes notariales. Actes de ventes de propriétés diverses, de titres de la propriété de M. Vaivre de Rigny (généralité de Dijon et de Moulins), divers vélins ecclésiastiques (communications papales), etc. Bon lot à étudier.
Dépêche sur papier
GUERRE 1870-1871. PIGEONGRAMME.Dépêche sur papier. Dépêche officielle 2e série : « Service des dépêches par pigeons voyageurs organisé par M. Steenackers, Directeur général des Télégraphes et des Postes, à M. Mercadier à Paris.» 1870.Dépêche photographique regroupant les messages envoyés en pigeongramme par le gouvernement durant le siège de Paris de 1870. Le message était attaché aux plumes de l’oiseau.
Ensemble de 70 lettres de violonistes
VIOLONISTES.Ensemble de 70 lettres de violonistes (la plupart, Premiers Prix de violon) adressées à Yvonne Astruc (quelques-unes à Georges Enesco). 71 pièces.Jacques Baume, Alfred Brun (4 las), Miguel Candela (10 las), Fernand Depas (3 las), Pierre Doukan, Colette Frantz (las et 3 ls), Maurice Hayot ( 2 las), Simone Hersent (2 las), Edouard Larronde, Alexandre Kosman, Robert Krettly (2 las), Jacqueleine Lefebvre, Yvonne Lephay-Belthoise, Fernand Luquin (3 las), Claude Macaux, André Meilhan (2 las), Françoise Monnier (3 las), Edouard Nadaud (2 las), Emmanuel Nerini, Pierre Nerini (4 las), Gabrielle Pelletier, Jacqueline Salomons (5 las), Françoise Sayet (3 las), Michel Schwalbé (3 las et pas), Robert Soetens (2 las), Gabriel Soudant (3 las), Marie-Claude Theuveny (2 las), Gustave Tinlot (3 las).On joint quelques annonces de concert, documents biographiques et minutes de réponse.
Manuscrit autographe signé
ACHARD MarcelManuscrit autographe signé « M.A. », intitulé « Deux contes à la manière de Wilde pour parler d’Armand Salacrou ». Sans date ; 1 page in-4°. Il s’agit d’une chronique relative à une pièce d’Armand Salacrou. « Il était une fois un poète qui s’appelait Armand Salacrou. Et les hommes l’aimaient parce qu’il racontait des histoires. Oh de drôles d’histoire... Des histoires de roi triste, de casseurs d’assiette, de matelots, de figures de rire, de bonne de restaurant et de bonne amie d’empereur. Un drôle de corps, allez, avec un drôle de visage. Il prétendait que la mort seule d’un de ses héros l’avait pu préserver d’un suicide inutile. […] Un jour qu’il avait dit une très belle histoire dont le héros était un certain Patchouli, des enchanteurs très puissants décidèrent que ce rossignol là serait une grenouille. Ainsi fut fait. Et Patchouli, moins heureux que ses frères les contes devient une grenouille. Mais c’est depuis ce jour que les grenouilles sont poétiques. »
Poème autographe signé
AUBANEL ThéodorePoème autographe signé. 2 pages in-4°. « Viélo Cansoun ». Poème provençal qui semble issu des Filles d’Avignon.
Lettre autographe signée
CUSTINE AstolpheLettre autographe, signée de ses initiales, adressée à Mme Gay. Sans date ; 1 page in-8°, avec adresse. « Je reviens de chez Madame Recamier, qui est sans voix et ne bouge pas de chez elle, ni même descend de son canapé. Elle m’a chargé de vous dire qu’elle espérait que vous prendriez cette trop bonne excuse pour vous expliquer qu’elle n’aille pas vous inviter elle-même à venir chez elle dimanche prochain […] afin d’entendre une demoiselle qui vient jouer du piano devant M. de Chateaubriand. […] J’aime à aller chez elle et j’aime surtout à aller avec vous. »
Lettre autographe signée
PÉRIER Odilon-JeanLettre autographe signée, adressée à André Berge. « Lundi 8 février 26 » ; 1 page in-8°. « Il y a plusieurs mois que Marcel Arland m’avait demandé cet examen de conscience : je ne sais pourquoi, malgré la promesse que je lui en avais faite, je ne pouvais m’y mettre. […] Voici cet exercice. Pourquoi n’y joindrait-on pas le poème ? Cela ferait deux courts chapitres : explication, illustration. »On joint un poème autographe signé, intitulé « Examen ». 29 janvier 1926 ; 1 page in-4°. « Sans doute, il fait trop beau pour vivre avec prudence.Le ciel a sur la mer établi ses balances,Chaque chose se donne un air immaculé,Chaque être est à son corps doucement appuyé.[…]Tout occupé par l’orgueil,Ainsi se refuse un homme.Si la gloire est sa couronneIl en a le front glacé. »
Lettre autographe signée
MARCHAND AndréLettre autographe signée, adressée à André Jolivet. Voulaines-les-Templiers, le 7 mars 1969 ; 1 page in-4°.« En travaillant dans mon atelier de Bourgogne, ce matin, j’écoutais votre émission sur Berlioz. Conférence donnée par vous à la maison de la culture de Grenoble. Dont le thème était le traité d’orchestration de Berlioz. Vous savez combien j’aime la musique que je considère très près de la peinture, pour moi, les couleurs sont des lumières et des sonorités dans une architecture. Je vous adresse ce mot pour vous dire la joie que j’ai eue en vous écoutant (tout en travaillant). Ces études sur les architectures sonores sont très importantes, c’est justement ce que l’on doit diffuser dans les milieux de la jeunesse actuelle. Qui est très attentive (contrairement a ce que croit une certaine bourgeoisie). Berlioz évidemment est une source riche. J’ignorais que Berlioz aimait tellement la guitare !! Merci, cher Jolivet, pour cette matinée d’étude. »
Lettre autographe signée
CANSON Anne-Jacques-Barthélémy Barou de La Lombardière deLettre autographe signée, adressée au sénateur Boissy d’Anglas. Annonay, 26 juillet 1807 ; 2 pages 1/2 in-4°, adresse avec marques postales.Très intéressante lettre sur le monument dédié aux frères Montgolfier. Il a cherché des moyens plus économiques auprès de M. Duvet « Nous avons reconnu qu’il n’était point en aussi mauvais état que nous avions lieu de le craindre et il nous a paru qu’avec l’aide et les avis d’un platrier intelligent que nous avons icy, nous pourrions parvenir à nous passer de secours étrangers, à l’exception toutefois de ce qui regarde les changements d’inscriptions et la suppression des armoiries de la province que l’aigle tient dans une de ses serres. » Il propose d’envoyer la table à M. Durandé pour changer les inscriptions et l’aigle. « Si le monument ne portait pas déjà et le nom et le médaillon des frères Montgolfier, on aurait pu graver leur chiffre à la place des armoiries. […] L’ouvrier sur lequel nous fondons nos ressources est absent depuis quelques jours, mais ne tardera pas j’espère de revenir. Au moment de son arrivée nous nous emparerons de lui et nous haterons autant que possible la besogne. Il nous tarde de voir enfin élevé le monument qui a éprouvé bien des retards et des contrariétés. »
Ensemble de 3 lettres autographes signées.
MISTRAL FrédéricEnsemble de 3 lettres autographes signées :— Lettre adressée à Fernand Richard. Maillane, 11 octobre 1896 ; 1 page 1/2 in-12, enveloppe jointe. « Votre Rêverie d’aurore est bien le premier chant d’un vrai poète. Il y a dans ces simples quatrains cette grâce ingénue qui s’appelle “jeunesse”, il y a, dis-je, la jeunesse avec ses aspirations pudiques vers l’amour et la beauté. Je vous félicite et vous remercie. Ci-inclus, le programme des Jeux Floraux de Toulouse, dans lesquels vous êtes digne de cueillir quelque belle fleur. »— Billet adressé à E. Ducoté. Maillane, 20 avril 1898 ; 1 page in-12. « Très touchant, très homérique Le Songe d’Homère ! Le grand aïeul vous a porté bonheur. Compliments et remerciements. »— Maillane, 23 septembre 1906 ; 2 pages in-12. « Le résultat négatif de vos recherches ne m’étonne pas et le refus des Arlésiennes me paraît très naturel et digne. N’en parlons plus. Il pourrait se faire cependant que le Secrétaire général de la Soc. des études portugaises de Paris, M. de Carvalho, auquel j’ai donné votre adresse, aille vous voir, cette semaine, en passant par Arles pour avoir des nouvelles de la reine d’Arles. »On joint 1 carte de Marie Frédéric Mistral; 1 lettre de l’éditeur Roumanille et 2 portraits de Mistral.
Aquarelle signée
FAIVRE voir ABEL-FAIVRE Abel, dit ABEL-FAIVREAquarelle signée, représentant une jeune femme au chapeau fleuri. Sans date ; 1 page in-4°.
Lettre autographe signée
FESCH JosephLettre autographe signée adressée à ses neveux. Rome, 1er janvier 1815 ; 3/4 page in-4°. « Je ne vous oublie pas, et à plus forte raison dans ces jours où on adresse à Dieu des vœux pour les personnes que l’on aime tendrement. Je lui ai demandé qu’il vous accorde toutes les vertus et les talents qui forment les hommes parfaits, généreux et bons. Il exaucera mes souhaits, si de votre côté vous faites tout ce qui est nécessaire pour le mériter. Je vous envoye deux pièces de canons au lieu de carnets de dragées, vous n’êtes plus des enfants, bientôt vous commanderez de grandes manoeuvres. Rappelez vous quelques fois de votre grand oncle, et soyez convenus qu’il vous aime tendrement. ».
Lettre autographe signée
DU CAMP MaximeLettre autographe signée, adressée à un violoncelliste, prénommé Paul. Paris, 31 juillet ; 2 pages 1/2 in-8°. Amusante lettre écrite pour une jeune femme amoureuse : « Mlle Judith Lion s’étant légèrement blessée la main droite dans son déménagement, me prie de lui servir de secrétaire ; je saisis en hâte cette occasion de vous serrer cordialement la main. » Il écrit ensuite sous la dictée de Mlle Lion une très jolie lettre d’amour. « Cher adoré, la joie a inondé mon cœur en recevant ta lettre. Ah ! comme tu es aimé de ta Judith et comme elle voudrait t’accompagner dans ce voyage afin de jouir de tous les triomphes qui vont t’accueillir. Je m’ennuie, je languis, je suis souffrante. Pourquoi n’es tu pas là pour calmer les tourments de ce cœur qui t’appartient. […] Tu me demandes s’il faut jouer à la roulette : non ! non ! cher Paul ! ; ne sais tu pas le proverbe : heureux en amour, malheureux au jeu ! Tu perdrais tout, crois moi, car nulle tendresse ne fut plus violente que la mienne. Je vois Brice quelquefois, il fait la cour à ma mère qui se la laisse faire avec plaisir. […] Ne fais plus de rêves affreux, je t’en conjure, crois en moi comme on croit en Dieu et n’oublie jamais que pour la vie et l’éternité, je suis à toi. Ta Judith. Écris moi ! Écris moi ! j’attends ta réponse avec impatience ! tes lettres seules me font vivre ! »