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Arts & Autographes

Réf : 32521 PEINTURE BEAUX ARTS

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JOU Louis [Gracia, 1882 - Beaux, 1968], peintre et graveur, illustrateur, il a donné son nom à deux caractères d’imprimerie.

Correspondance de 8 lettres autographes signées, adressées au restaurateur Marseillais Maurice Brun.

Correspondance de 8 lettres autographes signées (dont deux avec dessins), adressées au restaurateur Marseillais Maurice Brun. 10 pages in-4°. — 29 mai 1950 : « Une foi, une loi, un roi, mon cher Brun, pour un royaliste tu me fais un cadeau royal. Comme mastroquet, une cuisine royale. Tu est un royal marseillais et le roy des provençaux. T’écris royalement sur gourmandengi. Et te portes comme un roy. Permets que ce pauvre catalan te remercie et par dessus la couronne d’Aragon l’or et le sang se mêlent triomphants autour de mon ventre omnipotent »… — 27 mai 1951 avec deux dessins : « Je viens d’apprendre que vous êtes à Marseille mal foutu des yeux. Moi aussi, mon ami, on m’a tailladé et emmerdificoté toutes les misères à mon oeil gauche »... — 2 janvier 1953 : « Voici ton menu corrigé. Tu me diras se cela va et je tirerais l’exemplaire en y collant le dessin afin de faire clicher le tout où tu voudras. »… — 20 janvier 1953 avec un dessin : « Ton menu est prêt. Si tu le veux, viens le chercher, car il t’attend. Je ne peux aller à Marseille tellement j’ai du travail. » — 29 mars 1954 : « Mon cher Mastroquet, j’ai bien regretté de ne pas passer te dire bonjour l’autre soir à mon passage à Marseille. Le père Thuillier m’a pris aux Baux vers 5h. […] De retour, en passant chez Péano, suis allé dire bonjour à Ambrogiani et le temps est passé, il a fallu, aller à ce dîner du club de Rive Neuve […]. Pendant cette année, j’ai fait deux fois le tour de l’Espagne, et même j’ai été à Rome en septembre. […] Je retourne à Valladolid, pour la semaine sainte jusqu’à lundi de Pâques. Là, je prendrais une sérieuse décision, et viendrais à Marseille pour que tu me grilles un bon poisson »... — Sans date : « Pour tes livres, à présent suis bien mal placé, car depuis trois ans je ne suis pas été à Paris et que je ne correspond plus avec aucun, ni éditeur, ni libraire. J’ai commencé un livre pour moi et dans quelque temps je serais certainement en relations avec ces requins là. […] Je dois aller à Marseille en septembre pour question de fonderie de caractères. Il y a un fondeur, Olive, je crois, mais je ne sais pas où il habite »...