Arts & Autographes

HERBOUVILLE Charles Joseph Fortuné d’ [Paris, 1756 - château d’Herbouville, 1829], militaire, préfet puis directeur général des Postes.

Ensemble de lettres autographes signées

Ensemble de 5 lettres autographes signées :— 20 juillet 1788 ; 1/2 page in-4°. Il certifie à « Monsieur de Frémainville qu’il est dû au nommé Cray, soldat invalide, la somme de neuf livres pour services rendus pendant trois mois d’effort ». Signatures de soldats en bas (avec une croix, ne sachant pas signer).— Rouen, 29 mai 1790 ; 1 page in-4°. À M. Griveau. Lettre en rapport avec une vente de la terre de Pouy. Il termine sa lettre : « Adieu, Monsieur, tout au milieu de mes cartes et de mes expéditions de cantons, districts et sans compter deux régiments qui s’entrebattent, c’est toujours avec un plaisir nouveau que je vous réitère l’assurance de mon attachement. »— 19 janvier 1807; 1 page in-4°. Lettre adressée à Fouché. Il a reçu « les 500 feuilles de passeports à l’intérieur et les 50 pour l’étranger […]. Le nombre de passeports délivrés à l’étranger à cette préfecture s’élève actuellement au-delà de 200. Je prie donc V.E. de donner ses ordres pour qu’il me soit expédié au moins 150 feuilles à l’étranger […]. Quant aux passeports à l’intérieur, les 2500 feuilles que j’ai reçues ne sont certainement pas à moitié suffisantes pour les besoins actuels du dépt ».— Lyon, 17 janvier 1809 ; 1 page in-4°. « Vous habitez une ville pleine de gens estimables que je fais profession d’honorer et d’aimer. Leur concours m’a été bien utile pendant une partie des années laborieuses et pénibles que j’ai consacrées à l’administration d’abord dans la généralité de Rouen, ensuite dans le département de la Seine-Inférieure. Je suis heureux d’avoir laissé dans cet excellent pays quelques souvenirs. Les effets de cette tempête sont affreux pour nos pauvres pêcheurs. Le coeur saigne en voyant de tels désastres d’autant plus déchirans qu’ils sont irrémédiables. »— Paris, 14 janvier 1810 ; 1 page in-4° (déchirure sans perte de texte). Lettre de remerciements. « Je sais combien vous avez été obligeant pour moi pendant l’assemblée du collège électoral […]. Grâce à votre zèle, à votre bon exemple, et aux soins de vos coopérateurs les chemins du Beaujolais seront tous beaux et bons. L’impulsion est donnée. […] Je ne puis d’ici statuer sur l’aqueduc dont vous me parlez, mais je vous invite à me faire l’objet d’une correspondance officielle et sur laquelle on se prononcera. »