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Arts & Autographes

Réf : 37286 SCIENCES

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COLLIEX Maurice [Lyon, 1880 - Paris, 1954], ingénieur en aéronautique et un aviateur français.

Lettre autgraphe signée

Lettre autographe signée. Paris, 16 décembre 1920 ; 2 pages sur papier signé de son en-tête «Aluminium et ses alliages Maurice Colliex ».
« En réponse à vos trois demandes.
1– Il ny a d’autre limite à la vitesse des aéroplanes actuels que celle qui dépend : a) de la puissance motrice. b) de l’exellence et de la dimension du terrain. c) de l’habileté du pilote. [...]
2– Que faire pour augmenter la vitesse. Il ne faut rien faire pour augmenter la vitesse maximum avant d’avoir réussi à réduire la vitesse minimum d’atterissage. S’interdir les arrêts en terrain moyen. Il faut stopper ici et ne pas courrir à la catastrophe généralisée. Alors c’est la fin du progrès de ce coté? Mais non cherchons autre chose. Du jour ou la sustention ne sera plus absoleument dépendante de la vitesse, l’écart entre la maxima et la minima pourra atteindre la valeur et la vitesse maxima ou à peu près. Ce jour la on pourra chercher d’atteindre telle vitesse qu’on voudra en affinant la forme, en augmentant la puissance et le rendement du système de propulsion, puisqu’on pourra toujours partir et atterir à une vitesse raisonnable. [...]
3– Est ce la voiture gagnant le kilomètre lancé qui à gagné les vraies épreuves sur la route amené l’auto au point de perfectionnement actuel? Non. Les enseignements de ce genre de course ou le record furent minimes en regard des autres. Il en est de même pour l’avion. »