Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée, adressée à Mlle Claude Chauvière, sa secrétaire et amie. Sans date, sans doute entre 1931 et 1932] ; 1 page 1/2 in-4° sur le papier bleu du Claridge.Belle lettre sur sa ligne de cosmétiques qu’elle veut lancer dans sa boutique de la rue Miromesnil : « Non, mon petit Claude, je n’ai plus de bronchite. J’ai seulement un pied qui traîne encore et une crise d’argent, comme tout le monde. Je me hâte terriblement pour avoir mes “produits” au point, bientôt. J’ai un parfum, bientôt deux, une “eau”, une autre “eau” des rouges en train, deux trucs gras, des poudres qui ne seront faites que fin janvier ou en février, etc. etc. Tout sera très bien, mais quand ? Je me grouille du mieux que je peux »...
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée, adressée à Mlle Claude Chauvière, sa secrétaire et amie. [Saint-Tropez, 30 juillet 1930] ; 2 pages in-4°, enveloppe timbrée jointe.« J’y suis, mon petit Claude, à St Tropez. Ça n’a pas été sans peine. J’ai acheté ça par dix derniers jours... attelée à ce dialogue pour Lac-aux-Dames. Ecrire ou travailler pour le ciné, c’est recommencer recommencer, sans fin. Le lendemain de mon arrivée ici, le metteur en scène venait en avion pour me demander encore cinq heures de travail. Il les a eues. Faire un dialogue-film, c’est écrire une pièce en quarante petits actes (au moins) tous ratés. Je reçois ton portrait de Madame de Noailles, très bien, sa pâleur, le regard sans sexe comme Moreno. Il fait un peu mistral ce matin, mais que tout est beau ! Pauvre Maurice qui gratte à Paris sous 38 degrés.[…] La voiture (accident imbécile dû au zèle d’un garagiste) est à Nîmes depuis notre voyage d’arrivée, et on ne l’aura que le 6 août »...
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. Paris, 9 octobre 1945 ; 2 pages in-4°. Contrat signé entre Colette et Les éditions Flammarion . « MM. Flammarion & Cie cèdent à Madame Colette le droit de publier, dans la collection de ses oeuvres complètes, à tirage limité, les volumes ci-après appartenant au fonds de leur maison d’édition : Aventures quotidiennes, le Blé en herbe, l’Entrave, l’Envers du music-hall, La Femme cachée, la fin de Chéri, la Naissance du jour et éventuellement la Vagabonde. ». La pièce est également signé par Maurice Goudeket.
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. Paris, le 20 octobre 1949 ; 1 pages in-4°. Contrat signé entre Colette et la société Le Fleuron, représentée par Maurice Goudeket. « Madame Colette cède à la société Le Fleuron le droit de publier, en un tirage limité, un ouvrage d’elle intitulé La Fleur de l’âge ».
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée au peintre André Dignimont. [1939] ; 2 pages in-8°, sur papier ajouré façon canivet avec ornement floral (chromolithographie) collé en tête.Colette adorait ces papiers parus au début du siècle, elle en envoya plusieurs à Dignimont :« Cher Dig, je pense que vous serez sensible à un papier d’une grâce rustaude, mais d’un style pur. Comme vous êtes gentil de m’envoyer toujours une belle image, tracée de votre main ! Nous sommes ici depuis le 27 août. Maurice, qui a passé cinquante ans, n’est pas mobilisé [le journaliste Maurice Goudeket, compagnon puis mari de Colette]. Nous travaillons sagement ; mais on manque d’oxygène. Où est le temps où nous lancions le boomerang sur la pelouse de Bagatelle ? Que ce temps-là revienne, c’est un des souhaits que forme pour vous, en vous embrassant, votre vieille amie. Colette. »
Précieux objet intime
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)« Carnet intime ».9,5 x 6,5 cm. Semainier inséré dans une reliure constituée de deux plaques de porcelaine décorées de bouquets floraux à base de roses dans une monture de métal doré, dos de velours bleu, restes d’un porte crayon latéral. Cette sorte d’almanach intitulé Souvenir comporte un frontispice et quelques pages où sont gravés les noms des jours. Ce précieux objet personnel de Colette montre la grande sensibilité de l’écrivain aux fleurs. Colette a écrit à trois reprises : « Aller voir Annie… » et, à la suite : « … et comme ça jusqu’à la fin des jours, c’est la grâce que je me souhaite. Colette de Jouvenel ».Colette écrivit certainement dans ce carnet dans les années 1914-1918. Il figure reproduit dans l’ouvrage de Germaine Beaumont Colette par elle-même.PÈNE Annie de [Blosseville-Bonsecours, 1871 - Paris, 1918], amie de Colette, enfant naturelle, jeune femme divorcée, mère privée de ses enfants, elle n’était pas destinée à la carrière des lettres et fut pourtant libraire, éditrice, journaliste, reporter et chroniqueuse pendant la Grande Guerre, romancière. Elle animait à la fin de la guerre un salon littéraire réputé.
Lettre autographe signée
COLETTELettre autographe signée. 1 page in-8° oblongue, sur son papier bleu. « J’ai un peu d’embarras à vous dire que les salles de la semaine me font cette bonne surprise d’être louées... Si vous vouliez patienter un peu, les places seraient meilleures. » Pièce encadrée avec un cadre en loupe d’orme et un verre anti-ultraviolets.
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée, adressée à « Mon petit Léo » [Léopold Marchand, l’adaptateur de Chéri et La Vagabonde]. Sans date ; 3 pages in-4°, sur papier bleu avec en-tête « La Treille Muscate ». Belle lettre : « Je souhaite mon petit Léo que ce billet ne te trouve pas à Paris. Un voisin de campagne, arrivé hier soir, dit que le temps de Paris défie toute la grandiloquence des journalistes. Germaine Patat m’écrit qu’elle s’en va, malade, sur une plage du Nord. Nous autres, nous ignorons ces misères, naturellement, sauf les heures où on s’enferme de 2 h à 5 h 1/2 environ. Le voisin arrivé hier veut bien déjeuner sur sa terrasse aujourd’hui, mais il réclame un pull-over. Je te souhaite du repos et des monstres marins. Je pense que Ma-Misz a appris l’heureuse délivrance, il y a 8 ou 10 jours de Mme Daniel Dreyfus. C’est un garçon énorme, qui pesait neuf livres, et qui s’appelle Denis. Nous l’avons su le jour même par une dépêche du père enivré. Tu vois que nous n’avons pas grand-chose à te dire. […] “Ah ! ... qui me donnera, comme à la colombe un bésigue ailé, dans le soir qui tombe...” C’est dans Salammbô (celui de Reyer). Figurez-vous, mes enfants chéris, que Maurice a cessé de fumer. Ça ne remonte pas, comme il est dit dans le Petit café, à Pépin le Bref et Charlemagne. Son abstention date de huit jours. Mais il est en proie à des phénomènes de désintoxication, qui me feraient pitié si ce n’étaient pas des phénomènes de désintoxication. J’ignore Saint-Tropez, c’est horrible. Il paraît que les commerçants ouvrent à 7 h du matin et ne ferment (je parle des épiceries, parfumeries et objets d’arts, et non des “boîtes”) que quand il n’y a plus de clients. « Je vends du thon à l’huile, du jambon et des nouilles à 11 heures du soir » me confie l’épicière. Ma fille, dans sa villa phalanstère, fait la cuisine. De temps en temps, elle vient avec un panier, le remplit chez moi d’oignons, de pommes de terre et autres denrées, et s’en va comme une pie qui a volé une cuiller à café. »
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée, adressée à son amie Misz Hertz, épouse de Léopold Marchand, l’adaptateur de Chéri et La vagabonde. Sans date ; 4 pages in-4°, sur feuilles de couleurs différentes. Très belle lettre : « Notre indistinctible beau temps a cédé — depuis six mois et plus — la place pendant trois heures à un bel orage calme et ruisselant, qui enchante la verdure, et il fait plus beau encore, et l’odeur des pins, de l’eucalyptus et les feuilles de figuiers tonitrue, si j’ose écrire. J’ai vendangé ! Ma Misz ! Avec ma fille, avec Maurice, avec Pauline et Louise, avec mes vignerons et dix vendangeurs, des vendangeurs de Provence, c’est-à-dire assez opéra comique sans leurs propos étonnants. Trois petites sœurs noires, ambrées, très jolies, faisaient plaisir à voir. Me voici dans une étrange solitude, sans Maurice et ma fille vient de partir pour le Limousin, avec Pauline qui pleurait pour ses vacances. Je ne sais pas encore bien quel goût cette solitude va avoir, pendant une dizaine de jours au moins. Je m’accroche ici pour essayer de travailler. […] J’ai l’électricité ! Partout ! C’est une fête ! et je vais me ruiner avec l’eau ! Mais ce sera si bien... Je te prête la petite maison de ma fille, tu sais. Elle est si gentille ! (la maison, et la fille aussi) Misz, écoute : “page 29”, voilà ce que j’ai fait en deux mois. Je suis désespérée. (Mais j’ai appris à me mouvoir sous l’eau, et à me tenir debout sur les mains au fond de l’eau. Compensation. Un nouveau et charmant petit chat règne ici. Je le rapporterai car c’est une chatte, et tu le trouveras aussi joli que les premières. […] Nous avons ramassé un joli crapaud, la nuit, dans mes mains, il a jeté deux ravissant cris de cristal, je lui ai rendu sa liberté, tu penses. Mais quelle voix ! »
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée, adressée à Mme Beaurain. [Paris], 27 octobre 1937 ; 2 pages grand in-4°, enveloppe jointe. En-tête « Immeuble Marignan 33 Champs Élysées ».« Alors ? Ma petite Claudine ne veut pas quitter son rhume ? Mauvaise saison pour tout le monde : la vieille dame de St.Tropez se révolte contre une fin de grippe qui traîne. Il faudrait (pour Claudine) un peu d’altitude moyenne, neuf cents mètres, mais à neuf cents mètres on risque de trouver la pluie. La fille de mes voisines et amis Van Der Heust fait la même chose que Claudine, en revenant du Midi, elle perd sa mine vermeille, et se met à avoir un peu de température. Depuis quatre ans ses parents sont obligés de la maintenir, l’hiver, à Megève, dans une maison spéciale pour les enfants, où ils peuvent bien se porter et faire leurs études. Questions de ganglions également. Ne restez pas trop longtemps sans me donner de nouvelles ! Pascal a trouvé, sans le chercher, le filon. Plus on descend dans le Midi, plus l’homme est fermé aux bêtes, et dur pour elles. Je n’ai pas grand-chose à vous dire de moi : je travaille et il pleut. Écrivez-moi bientôt. Ce que je vois de plus beau, ce sont les feux d’artifices de l’Exposition, du haut de notre lanterne, ils ont l’air tirés pour nous. Claudine y prendrait beaucoup de plaisir. On a inventé cette année des feux silencieux, qui sont admirables. » Il s’agit de l’Exposition internationale « Arts et Techniques dans la Vie moderne », qui s’est tenue à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937, première exposition organisée en France selon les règles de la convention de Paris de 1928 sur les expositions internationales. C’est également le dernier événement de ce genre à avoir eu lieu à Paris.
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée. Sans date ; 1 page 1/2 in-8° sur papier ancien gaufré avec une chromolithographie représentant un bouquet de fleurs.« Silencieux petit Claude, tu n’es pas malade, au moins ? Je suis inquiète. J’émerge d’un sacré remous de travail. Rejointe par “Marivaux” sur qui j’avais trop peu d’avance, et forcée de soutenir quand même mon feuilleton de critique... Quel métier. Il m’est toujours nouveau, pas ses dures surprises seulement. Nous t’embrassons, mon petit Claude, tendrement. Paris, l’hiver est affreux. Ta vieille amie, Colette. »
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée. Sans date ; 1 page 1/2 in-8° sur papier ancien gaufré avec une chromolithographie représentant un bouquet de fleurs.« Madame, cette feuille de papier doit avoir mon âge, c’est vous dire qu’elle est vieille. Qu’elle vous porte mes voeux, le souhait que je forme pour que le sort mette un terme à vos malheurs. Je serais bien ingrate si je ne répondais pas, tout de suite à une lettre aussi simplement belle que l’est la vôtre. Votre exemple m’aidera à supporter avec patience mon mal arthritique de la hanche, d’origine accidentelle, par conséquent inguérissable. Je vous envoie ma bien sympathique pensée, Madame, Colette. »
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. 5 janvier 1948 ; 4 pages in-4°. Contrat dactylographié, signé par Colette, Maurice Goudeket et MM. Flammarion et Cie sur « le droit d’éditer les Œuvres Complètes de Madame Colette […]. La Société Le Fleuron, autorisée par Madame Colette transfère à MM. Flammarion et Cie le droit de publier et de vendre cette édition des Œuvres Complètes aux conditions stipulées ci-dessous. »
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. 7 avril 1949 ; 1 page in-4°.Contrat (rédigé par Maurice Goudeket) signé avec Colette et la société Le Fleuron pour le droit de publier « un ouvrage d’elle intitulé Trait pour Trait […]. Le tirage de cet ouvrage est fixé à 450 (quatre cent cinquante) exemplaires numérotés et 30 (trente) exemplaires hors commerce. »
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. Paris, le 20 mai 1949 ; 1 page in-4°, effrangé sur le bord, déchirure en bordure. Contrat signé par Colette et Maurice Goudeket autorisant la Société Le Fleuron à publier « en un tirage limité, un ouvrage d’elle intitulé Journal intermittent. »