Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Pièce signée
BERNARD (Tristan Paul Bernard, dit)Pièce signée. Bruxelles, 15 avril 1947 ; 2 pages in-4°. Contrat de représentation pour la pièce Embrassez-moi pour le théâtre de la Bourse à Bruxelles. Le document est signé également par Mirande et Quinson.
Lettre autographe signée
BERNANOS GeorgesLettre autographe signée. [ Août 1931] 2 pages in-8 et demi sur papier bordé de noir. L’écrivain avec beaucoup d’humour, se faisant passer pour les différents secrétaires du maître ( deuxième et troisième secrétaires ) indique les différents moyens pour arriver jusqu’à sa demeure. « le maître me prie de vous aviser qu’un autobus fait le service Toulon Hyères. Départ toutes les demi-heures. Durée du voyage vingt cinq minutes » . « On ne recoit au château que les gens du monde». « N.S: Entre nous le patron passe pour bien pensant, mais ca ne l’empêche pas de me pincer dans les coins, et à mes dire des orreurs. si vous êtes journaliste, vous devriez bien dénoncer ce vieux dégoutant là ! ».
Lettre autographe signée
BERNANOS GeorgesLettre autographe signée. Bagnères-en-Bigorre, sans date ; 2 pages in-8°. « Je suis très heureux et très honoré de l’offre aimable que vous me faites, et le “cher maître” me remplit encore de confusion, mais ... Mais je ne crois pas possible, jusqu’à nouvel ordre, de traiter avec un autre éditeur que celui du Sous le Soleil de Satan. Néanmoins votre démarche si généreuse et si courtoise m’autorise sans doute à aller vous faire visite à l’un de mes courts passages à Paris (car je suis plus provincial que jamais !) »
Lettre autographe signée
BERNANOS GeorgesLettre autographe signée, adressée à l’écrivain Raoul Auclair. La Bagarre, route d’Hyères, Var, [janvier 1932] ; 3 pages in-8° sur papier de deuil. « Vos pages sont entre les mains d’Henri Massio. Allez le voir de ma part, vous serez bien reçu. Ou si cela vous coûte trop, téléphonez lui. Elles ont été remises en mai, par l’assassin secrétaire de la Revue, Michel Dard. Je n’ai pas reçu votre livre. Mais non, que voulez-vous, je ne l’ai pas reçu ! Assuré que vous n’en croiriez rien, je vous le dis quand même. Et puis ne me saluez pas comme ça “une dernière fois et une fois pour toutes.” La vie est tellement plus simple et plus sure ! Le comique est que vous avez l’air de me prendre pour un monsieur derrière un bureau anglais, avec un emploi du temps. Alors que vous me trouveriez entre cinq gosses possédés de toutes les furies paternelles — et d’ailleurs adorables — trois grands chiens noirs et des portées de chats siamois, dans un désordre pathétique. De plus mes amitiés ne sont ni courtes ni longues, elles sont juste à la mesure de ma vie, je ne les renie jamais. Vous trouverez ci-inclus votre lettre. Je ne vous la renvoie pas du tout par dépit, mais on ne rompt pas avec moi dans ce style, comme la maison Durand et Cie cesse toutes relations d’affaires avec la maison Dubois en raison du désordre de ses comptes et de la correspondance. Oubliez là, ou si vous désirez la confirmer, écrivez moi à l’adresse ci-dessus, simplement et surréalistement : Merde. Bien à vous Bernanos. » Belle lettre d’humour.On joint trois brouillons de lettres de Raoul Auclair à Georges Bernanos.
Manuscrit autographe signé.
BERNANOS GeorgesManuscrit autographe signé. 3 mai 1944 ; 4 pages 1/4 in-4°. Premier message adressé par G. Bernanos à Radio-Brazzaville. Ce message a été diffusé seulement le 15 mai 1944. « C’est la première fois que je parle aux Français d’un poste de radio situé en terre française. Que mon premier mot soit pour les Confesseurs et les Martyrs de la Résistance Nationale. Pour les morts d’hier et aussi pour ceux de demain. À cet instant même, à Paris ou dans quelque lointain chef-lieu de province, il y a l’homme auquel je pense, auquel nous allons penser tous. C’est celui qui vit ses dernières heures entre sa chaise et sa paillasse, dans la cellule éclairée jour et nuit, avec le règlement de la prison accroché au mur […] il écoute sonner les heures... Français, l’homme qui va mourir est peut-être l’un de ces garçons de seize à huit ans que la Résistance ouvrière, Dante et foyer de la Résistance Française, donne par centaine à la Nation. Il y a quelques jours, la police est venue le prendre à la porte de l’usine, dans le soir louche, et ses copains ne s’en sont même pas aperçu... […] La France n’est pas toute entière en ce moment autour de cet enfant qui va mourir, voilà le crime et la honte. Le crime retombe sur un certain nombre de français indignes, déchus, déshonorés, destitués, mais la honte rejaillit sur nous tous. Le sang de ce martyr ne la lavera pas — son sang ni ses larmes — ses larmes également sacrées, car il est bon qu’un garçon de seize ans pleure comme un enfant avant de mourir comme un homme. »
Lettre autographe signée
BERNANOS GeorgesLettre autographe signée, adressée à son ami Jean Bénier. Hammamet (Tunisie), [6 août 1947] ; 6 pages in-8° avec enveloppe. Il donne de tristes nouvelles de ses proches, une de ses petites-filles est morte à l’âge de 13 mois, son fils Yves est au sana mais se soigne très mal. « J’aurai soixante ans l’année prochaine et la vie est de plus en plus lourde à porter ». Il souhaite à son ami tout le bonheur possible, « c’est-à-dire le peu de bonheur dont des gens comme nous sont susceptibles » et lui demande de prier pour lui. Il voudrait retrouver le texte « de ma dédicace de Nous autres français ou de Scandale (je ne me rappelle plus) — vous savez : Au maréchal qui trahira son pays, au Cardinal qui ... Mais vous avez peut-être oublié tout cela. Gallimard avait refusé cette dédicace (ou peut-être Grasset) » [C’est Gallimard qui avait refusé cette violente préface à Nous autres français en 1939.]
Lettre autographe signée
BERNANOS GeorgesLettre autographe signée, adressée au Docteur Delepine. Gérardmer, 5 juillet 1923 ; 2 pages in-4°. En-tête Hôtel de la Jamagne. Le Dr Gamblin a ordonné le repos complet à son épouse, dans un pays de montagnes à une altitude moyenne, et les voilà donc à Gérardmer (Vosges). sa petite fille Claude s’est brûlée assez grièvement en jouant avec une allumette. « les malheurs bêtes vont par troupe, comme des oies. » Il espère pouvoir aller le voir à Lille, et lui dire mieux sa profonde reconnaissance, « car les mots écrits ou parlés ont tellement menti depuis le Paradis terrestre que les meilleurs manquent encore de sincérité. » Le radiographe n’a trouvé aucune trace d’adhérence et croit l’appendice disparu.
Lettre autographe signée
BERNANOS GeorgesLettre autographe signée, adressée à Mme Delepine. Fressin, 18 novembre 1923 ; 3 pages 1/4 in-8°. Lettre de condoléances à la veuve du médecin à qui il doit d’être aujourd’hui vivant. Il a bien reçu sa note et serait impardonnable d’en discuter le montant, « non seulement eu égard au service rendu, mais encore au prix ordinaire des interventions chirurgicales », mais il lui demande un délai. Ses honoraires ne lui étant versés qu’en ce moment de la clôture de l’exercice annuel, il se propose de payer la première moitié de ce qu’il doit en janvier et l’autre moitié en mars.
Lettre autographe signée
BERNANOS GeorgesLettre autographe signée, adressée à son ami Jean Bénier, médecin au Sénégal. [Pirapora, Brésil, mai 1940] ; 4 pages in-8°, enveloppe timbrée jointe. Que Bénier ne se fasse aucun reproche : « En réalité, nous ne faisons jamais ce qu’il faut, les uns pour les autres, et ça marche tout de même parce que le bon Dieu qui est très bon est aussi très intelligent. » Il donne des nouvelles de sa famille, notamment de la maladie d’Yves, « un drôle de gosse » qui deviendra « un bonhomme assez intéressant ». Il prie Bénier d’envoyer 200 francs à Guy, qui est sans le sou, afin de laisser à Bernanos le temps « de faire une combine avec Jean Paulhan, à la N.R.F., qui va publier des fragments du journal, et lui enverra, je l’espère, une mensualité. Mais il faut que vous envoyez tout de suite cette somme, ne faites pas l’auvergnat. » Il ajoute : « Je crois que je vais commencer la Vie de Jésus ». Belle lettre.
Belle gravure, avec son portrait dans un cercle
BERNADOTTE Charles Jean-BaptisteBelle gravure, avec son portrait dans un cercle, gravée par Charles Francois Gabriel Levachez, avec une vignette gravée représentant une bataille. Avec un texte biographique en dessous. XIXe siècle ; 48 x 30,5 cm, traces de mouillures dans la marge du haut et rousseurs. Mezzotinte dessinée et gravée par Jean Duplessis-Bertaux à partir de sa collection complète de 60 portraits des personnages qui ont le plus figurés dans la Révolution française.
Lettre signée
BERLIOZ HectorLettre signée par Berlioz et d’autres artistes, adressée à M. Gautier, secrétaire de la Maison de l’Empereur. Paris, 23 juin 1858 ; 1 page in-4°. Les signataires, membres de l’Association des Lettres et des Arts, donnent leur appui à la Maison de l’Empereur dans l’intérêt des artistes pauvres. Ont signés Auber, Jean Alaux, H. Berlioz, Halévy, Henriquel, Ingres, Jaley, Jouffroy, Nanteuil, Petitot, Piron, A. de Pujol, Taylor, Ambroise Thomas, etc. Spectaculaire réunion de signatures.
Lettre autographe signée
BERLIOZ HectorLettre autographe signée, adressée à Camille Pal, mari de Nancy Berlioz. Dimanche 20 avril [1851] ; 1 page in-8°. « J’ai reçu le mandat de cinq cent francs payable le 30 avril, que vous m’avez envoyé. C’est plus que de l’exactitude de votre part. Mille remerciemens. Le Ministre du Commerce ne sait pas encore que le Jury dont je fais partie devra se rendre à Londres ni combien de temps il devra y séjourner. J’attends. Mille amitiés à Mathilde. Louis est reparti avant hier pour le Hâvre, il reprend la mer après demain. Il est toujours content de son état. Tout à vous, H. Berlioz. »Avril 1851 : Berlioz est invité par le Ministre du Commerce à faire partie d’un jury international pour adjuger les instruments de musique exposés à l’Exposition Universelle à Londres.
Lettre autographe signée
BERLIOZ HectorLettre autographe signée adressée à Ernest Legouvé. Jeudi matin 19 décembre [1838] ; 1 page in-8°, adresse au verso du second feuillet. À propos de l’aide financière que vient de lui apporter Paganini. « Oui, mon cher Legouvé, tout cela est vrai ; mais vous êtes l’homme du monde que la noble action de Paganini doit le moins étonner. Remerciez-bien pour moi Mme Legouvé de l’intérêt qu’elle a pris à cet heureux incident de mon roman »… Berlioz avait donné au Conservatoire, le 16 décembre 1838, un concert auquel assista Niccolò Paganini. Après avoir entendu Harold en Italie, le violoniste adressa une lettre louangeuse au compositeur, avec un reçu pour toucher la somme de 20 000 francs. Ce don, important, provoqua toutes sortes de remous et de commentaires dans le milieu artistique. Quant à Ernest Legouvé, qui avait également aidé financièrement son ami - à une moindre hauteur - il se vit dédier l’ouverture de Benvenuto Cellini en janvier 1839.
Lettre autographe signée
BERLIOZ HectorLettre autographe signée« H. Berlioz » adressée au chef d'orchestre George Hainl. 22 juin 1867 ; 1 page in-8°. Au sujet de son Hymne à la France. [L'Hymne à la France sera donné à un concert de l'Exposition universelle le 11 juillet.] « Veuillez, quand on imprimera des affiches, et des programmes du concert du 4 Juillet, ne pas oublier d'y mettre le nom de l'auteur des paroles de mon Hymne à la France. C'est Mr Auguste Barbier ; il doit y tenir, car son poème est fort beau. Je compte sur vous pour cela ». Correspondance, t. VII, n° 3247.
Lettre autographe signée
BERLIOZ HectorLettre autographe signée, adressée à son oncle Félix Marmion. Berlin 30 mars [1843] ; 4 pages in-8° (21,6 x 13,9 cm) sous chemise demi-maroquin rouge.Belle lettre sur son premier séjour en Allemagne et ses premiers succès à l’étranger.Berlioz, tout juste arrivé à Berlin, confie à son oncle, grand amateur de musique, de nombreux détails sur sa tournée de concerts en Allemagne où son nom résonnait déjà. En 1834, Liszt avait en effet transcrit pour piano la Symphonie fantastique et Robert Schumann faisait son éloge dans la revue Neue Zeitschrift für Musik. Ce “voyage musical” (décembre 1842-mai 1843), dont il rêvait depuis longtemps, verra ses premiers triomphes à l’étranger.« J’ai reçu à Stuttgard votre lettre et vos lettres pour Munich ; malheureusement je n’ai pu profiter des entrées qu’elles me donnaient dans tant de maisons recommandables ; des impossibilités matérielles sont survenues à cette époque, à mes concerts au Grand Théâtre de Munich ; j’ai donc en conséquence décampé au plus vite vers le nord de l’Allemagne, sans visiter la capitale de la Bavière et de la bierre [sic]. Je m’en applaudis tous les jours : plus j’avance et plus je suis festoyé, choyé, adoré et payé. Le Sud n’a pas le sou ; ce sont partout des villes désertes et inertes ; les gens y dorment jour et nuit. je n’ai pas besoin de vous dire que j’utiliserai dans l’occasion vos introductions et que je vous en remercie deux cent et une fois. Vous avez dû lire dans les journeaux [sic] de toutes les couleurs mes bulletins de la grande armée ; le Frrrançais se couvre de lauriers sur toute la ligne, on est content de moi ! Vous avez vu à Dresde les sérénades, à Brunswick les couronnades, les soupers, les vers, les toasts ! à Hambourg d’où j’arrive ils m’ont rappelé deux fois après le concert. C’est ici qu’il faut maintenant faire une charge à fond. Je gagnerais assez d’argent si je n’en dépensais pas si horriblement mais les suppléments d’orchestre que je suis obligé de payer, le transport de ma musique qui pèse 500 livres (vous voyez que ce n’est pas de la musique légère) et les intervalles qu’il faut mettre pour les préparatifs entre chque concert et me font faire de longs sejours partout, me ruinent. Enfin, tout va la cruche à l’eau qu’à la fin elle s’emplit, mais je suis abymé par cette vie de répétitions continuelles, qui comporte néanmoins des satisfactions : À propos de chanteurs j’en ai trouvé deux qui ont tout à fait remué le cœur des Saxons et des Hambourgeois avec ma cantate sur la mort de l’Empereur [Le Cinq Mai ou la Mort de Napoléon, composée en 1835 sur un poème de Béranger] traduite en allemand. Je vais remonter cela ici. J’aurai ces jours-ci une audience du roi de Prusse [Frédéric-Guillaume IV] à qui je vais dédier mon Traité d’instrumentation qu’on publie en ce moment à Paris. Tout le monde, Meyerbeer en tête, m’a fait l’accueil le plus empressé et le plus amical ; mais je vois devant moi deux cents sauvages à civiliser, c’est-à-dire deux cents musiciens nouveaux à instruire et j’en sue d’avance. Il n’y a rien en Allemagne d’aussi complètement bien qu’au conservatoire de Paris, mais il y a partout de l’excellent. Je dois même dire qu’en raison de la soumission des musiciens et de leur discipline aux répétitions, j’ai obtenu des résultats supérieurs sous certains rapports à ceux de Paris. Ainsi à Brunswick et à Hambourg et à Leipzig, j’ai été exécuté d’une manière irréprochable. Il y eu même des morceaux d’orchestre dits d’inspiration. Les chœurs sont en revanche partout très faibles, il y a un préjugé français en leur faveur dont il nous faut décidément revenir. Les chanteurs ténors et les femmes sont d’une médiocrité insolente ; on ne chante pas plus sottement. (Berlioz écrira cependant le contraire dans ses Mémoires). J’ai écrit ces jours derniers à mon père et à Nanci, j’espère que les détails que je leur donne leur feront plaisir. Après mes concerts d’ici, peut-être irai-je à Breslaw où l’on m’a déjà annoncé maintes fois ; et je ne suis pas trop éreinté ; sinon je retournerai à petites journées à Paris le centrum gravitatis du monde musical et de tous les mondes possibles. Adieu cher oncle, si vous m’écrivez avant le 10 avril, addressez la lettre à Berlin. Votre affactionné neveu H. Berlioz. »Berlioz, Correspondance générale, éd. P. Citron, t. VIII, n° 823 ter.Ancienne bibliothèque R. et Bernard Loliée.