Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé
PAULHAN JeanManuscrit autographe signé, intitulé « L’impatient ». Sans date : 3 pages in-8°, en-tête « NRF ». « Même les morts, est-ce qu’il ne leur arrive pas de nous tromper ? Comment se fait-il qu’à l’instant du trépas, ils ne disparaissent pas du même coup de notre esprit, de notre cœur ? Mais c’est le contraire : nous songeons à eux longuement, plus longuement que nous n’avions l’habitude. […] Jean Blanzat s’éveille et d’abord se réjouit de retrouver à leur place les meubles, et les vêtements, tels qu’il les a quittés hier soir : la chemise qui cache le pantalon, le veston, les chaussettes (qui les cache et pourtant les trahit par certains plis), les murs et aussi les fleurs. […] Quand prendra-t-il part au monde ? Quand se trouvera-t-il à la fois dehors et dedans ? Quand sera-t-il confondu ? Vous voyez bien qu’il ne peut plus attendre. »
Lettre autographe signée
HEREDIA José-Maria deLettre autographe signée, adressée à Catulle Mendès. Paris 26 mars 1905 ; 3 pages in-8°, en-tête « Bibliothèque de l’Arsenal ». Il espère que son Scarron aura tout le succès qu’il mérite. Lui-même ne va plus au théâtre : « Je suis sourd comme le grand Ronsard et j’aime mieux lire vos beaux vers » Connaissant sa générosité, il vient lui recommander une pièce de son gendre, Maurice Maindron, qui sera créée jeudi au Théâtre Antoine : « Vous avez certainement lu St Cendre et Clérambon, les beaux romans sur les guerres de religion au XVIe siècle que Maindron a écrits. C’est une pièce dans le même goût, une suite de scènes d’amour et de guerre, d’un pittoresque truculent, comme eût dit le grand Théo, qui n’est pas fait pour vous déplaire. Je vous recommande les épées et les dagues qui ont été forgées par lui et un admirable costume noir de femme qu’il a dessiné. [...] Maindron est un savant homme, le meilleur du monde, sous une apparence un peu dure, et un solide écrivain.» Belle lettre.
Lettre autographe signée
HANSI (Jean-Jacques Waltz, dit)Lettre autographe signée « J.J. Waltz », adressée au colonel Steiner. Paris, 18 février 1933 ; 1 page 1/2 in-4°, enveloppe timbrée avec adresse autographe jointe. Il s’excuse de n’avoir pas répondu plus tôt à sa lettre, il ne peut accepter son invitation « La crise se fait sentir terriblement dans les affaires d’éditions. Je ne sais pas encore quand pourra paraître mon beau livre, car l’éditeur ne semble pas pressé du tout et a encore remis l’impression à plus tard. Et pour d’autres éditions j’ai les mêmes déboires. Alors je suis obligé de travailler et surtout à renoncer à de beaux voyages dans le Midi. Je rentre d’ailleurs à Colmar sous peu. »
Ensemble de 2 lettres signées
HAMBOURG André [Paris, 1909 - id., 1999], peintre, graveur et illustrateur français.Ensemble de 2 lettres signées, adressées à M. Michel de Saint-Pierre, enveloppes jointes :— Englesqueville-en-Auge, le 5 septembre 1972 ; 2 pages in-4°. Il remercie son correspondant pour son invitation et son « magnifique article. […] Votre fille que j’ai eue au téléphone, m’a dit que vous rentriez ces jours prochains, et j’espère bien pouvoir vous dire, de vive-voix, combien votre article m’a ravi. On se sent soulagé, que cela ait pu paraître dans la presse, et écrit, de cette façon là par vous. Des réactions officielles se sont-elles manifestées ? […] C’est un véritable combat à mener, contre cette déshumanisation de notre planète, devant laquelle trop restent indifférents... On pourrait penser que cela fait partie d’un complot mondial contre l’intelligence et contre l’homme, pour pouvoir plus facilement le conduire, le mener par le bout du nez... Le soi-disant est contemporain, l’hypocrisie, religion d’état, les murailles de béton, les tours et autres marinas... le mensonge, la prise d’otages, tout cela va bien ensemble. »— Englesqueville-en-Auge, le 22 octobre 1972 ; 2 pages in-4°. « Quel bruit cela a fait dans le milieu peintres. Personne, sauf vous, n’a eu le courage de prendre cette position aussi nette, parmi les écrivains ou les critiques d’art (sauf quelques rares, peu lus, peu connus). Et cela a coûté officiellement dit-on près de 200 millions (réponse à M. Poniatowski)... sans le catalogue, l’éclairage, l’enménagement, le déménagement... etc.., c’est à dire, en effet 400 millions (ou plus !) […] Certains peintres... des sculpteurs également, pensent que de toutes façons, il serait peut-être bon et utile (en effet, nous pouvons tous nous tromper.... et le Président avoir raison !) pour rendre hommage — déférent — aux déclarations du Pdt, et pour préparer peut-être les futures collections du musée Pompidou ou plateau Beaubourg (sans que, pour une fois, cela coûte quoi que ce soit à l’état), nous pourrions déposer à l’Elysée, un don, à son nom, chacun son petit flacon bien bouché, cacheté même, et daté bien entendu ? De quelle richesse serait en effet une salle, en ce moment, de flacons d’urine (de différentes couleurs... suivant l’âge des peintres... mais on pourrait augmenter l’intérêt de pareilles collection en sollicitant des dons... à différentes époques de leur vie...)... Urines de Michel Ange, de Léonard, de Rembrandt, de Chardin (quelle belle nature morte il en aurait tirée !) »On joint une carte autographe signée où il indique un itinéraire à son correspondant.
Lettre autographe signée
LAURENCIN MarieLettre autographe signée, adressée à son filleul Jacques Berland. Paris, « Le 27 janvier » ; 2 pages in-8°. « Je voulais écrire à votre mère pour la remercier. Nous l’avons mangé le jour de Noël, c’est-à-dire une partie. J’étais seule avec notre Suzanne [Suzanne Moreau, jeune fille qu’elle éleva et allait adopter en 1954]. On a l’impression que les gens ont peu réveillonné. Partout de vieilles huîtres qui traînent — et probablement des foies gras. Et puis de nouveau les gens affolés avec cette dévaluation. […] Des revues de luxe ont paru avec des reproductions de votre marraine […]. J’ai déjeuné chez les filleules. L’aînée travaille à la radio. Elle est triste et voudrait quitter la France. La seconde, Flora, dessine pas mal du tout et aura peut-être un livre d’enfant qui sortira pour Pâques. Personne n’était gai. On se sent accablé. Mais je reviens vers vous. Je voudrais bien voir vos jouets […] Suzanne, l’ange du foyer me prie de vous transmettre tous ses vœux ».
Pièce imprimée autographe signée
ROUSSEL AlbertPièce imprimée autographe signée. Sans date ; 1 page in-8° oblongue. En-tête imprimé « Monument Edouard Lalo ». Bulletin de souscription au monument Édouard Lalo par le statuaire Maurice Quef. Albert Roussel souscrit pour un montant de 50 francs.
Pièce dactylographiée signée
POINCARÉ RaymondPièce dactylographiée signée, adressée au roi Pierre Ier de Serbie à Salonique. Paris [28 juin 1917] ; 1 page in-4°. Texte original du télégramme envoyé pendant la Première Guerre mondiale : « À l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Votre Majesté, je tiens à lui adresser mes vœux les plus chaleureux avec l’expression de ma cordiale et fidèle amitié. »
Photographie dédicacée
BERNHARDT Sarah (Rosine Bernard, dite)Photographie signée. 1909 ; 140 X 90 mm. Photographie de Paul Boyer, la représentant dans la pièce La Sorcière. « Souvenir de Sarah Bernhardt. 1909. »
Manuscrit autographe signé
SAMAZEUILH GustaveManuscrit autographe signé « Lettre de Bayreuth : Le cycle du soixantenaire - Reprise de Lohengrin ». [1936] - 5 pages in-8° avec corrections.« Bayreuth a maintenant son glorieux passé, et le Guide officiel des représentations de la colline sacrée, que le Dr Otto Strobel rédige depuis quelques années avec une ferveur avertie, le remémore avec une juste fierté. Il célèbre, en cette année 1936, un triple anniversaire : le soixantenaire de l’inauguration du théâtre rêvé et réalisé par Richard Wagner pour la première exécution intégrale de l’œuvre la plus importante de sa vie l’Anneau du Nibelung ; le cinquantenaire de la mort du roi Louis II de Bavière, sans la générosité inlassable duquel le maître n’aurait pu sans doute réussi ce que l’empereur Guillaume Ier n’envisageait qu’avec un sympathique scepticisme ; le cinquantenaire enfin de la mort de Franz Liszt, qui, avant de devenir son allié, fut pour l’auteur de Tristan et Parsifal l’ami désintéressé, clairvoyant, incomparable que l’on sait. C’est sous les auspices de cette grande figure que j’ai voulu placer cette année ma visite en ces lieux auxquels me rattachent tant de vivants souvenirs de jeunesse »...
Lettre autographe signée
BONNARD PierreLettre autographe signée à une dame. S.l.n.d. ; 1 page in-8°.« Le colis de Montmorillon est bien arrivé et je suis bien reconnaissant de la peine que vous vous donnez pour me procurer ce bon moment gastronomique. Croyez Madame à mes sentiments respectueux et si Mme Lamotte et M. Teriade sont auprès de vous faites leur bien mes amitiés. »Pierre Bonnard évoque Angèle Lamotte [1903-1945], journaliste et critique d’art ; co-directrice, avec E. Tériade, de la revue Verve qui publia ses lithographies.
« MYTHOLOGIES.»
MASSON André« MYTHOLOGIES.» Éditions de la Revue Fontaine, 1946 ; 240 X 320 mm, broché. Un des 250 exemplaires tirés sur papier vergé d’Ingres (exemplaire n°77). Collection l’Âge d’or dirigée par Henri Parisot. Nombreuses lithographies d’André Masson. Texte d’André Masson.
Pièce signée
LÉOPOLD Ier DE SAXE-COBOURGPièce signée. Bruxelles, 18 mai 1849 ; 2 pages in-folio, en partie imprimées à son en-tête, avec pièce jointe manuscrite de 6 pages in-folio et plan aquarellé dépliant, en cahier avec sceau de cire rouge du ministère de l’Intérieur. Brevet d’invention accordé à Charles Rochaz, pour « des appareils destinés à la fabrication de l’oxyde de zinc et son mode d’emploi, brevetés en Angleterre en sa faveur pour 14 ans le 28 février 1849 ». Sont joints le mémoire descriptif signé par l’inventeur, avec précision des appareils et des opérations, et un joli plan aquarellé, également signé. Belle pièce.
Ensemble de manuscrits autographes signés
LIFAR SergeManuscrits autographes signés (l’un de ses initiales). 3 et 2 pages in-8°, en russe (traduction jointe).— Réflexions sur l’Esthétique et la Religion, 20 mai 1938. « En Grèce on aimait la beauté et la religion répondait aux questions posées par l’esthétique, apportait des solutions. En Russie la religion apparaît comme une donnée procédant de la contemplation de la beauté terrestre. »— La Danse et le Rire. Lifar cite ses ballets La vie de Polichinelle où le rire est présent, en soulignant cependant que « quelquefois à travers le rire apparaissent les larmes. […] Comme chez Chaplin ! »
Lettre signée
CHRISTIAN VILettre signée, avec compliment autographe, adressée à la duchesse Maria Elisabeth de Schleswig-Holstein, abbesse de Quedlinbourg. Friedericksberg, 13 janvier 1738 ; 2 pages in-folio. (deuil) ; en allemand. Vœux de nouvel an. On joint une lettre signée de sa femme Sophie-Madeleine née Margrave de Brandebourg [1700-1740], 7 janvier 1736, à la même (2 pages in-folio, réparation).
Tapuscrit corrigé et signé
CALET HenriTapuscrit corrigé et signé « Déjà l’heure du souvenir ». Paris ; 8 pages in-4°. « Grande envie me prend aujourd’hui de parler un peu de l’Algérie, où je me trouvais il y a environ six ans. Il me faut pourtant avouer que je ne l’ai pas bien vue ni même à vrai dire bien regardée […]. En vérité, je comprends à présent que j’étais – encore une fois – resté à la traîne (par l’esprit). Mes pensées ne m’avaient pas suivi là-bas. Cela ne m’étonne point, j’ai fréquemment constaté chez moi ce petit décalage interne. On me croit ici, je suis autre part. »