Lettres de Noblesse — Diplôme de chevalier du Saint-Empire

LETTRES DE NOBLESSE — FERDINAND III DE HABSBOURG  [Graz, 1608 – Vienne, 1657], roi de Hongrie, roi de Bohême et empereur du saint Empire romain germanique.
Diplôme de chevalier du Saint-Empire, décerné à M. Erasme Fovllok, signé par Ferdinand III. Donné le 5 juillet 1653 ; 13 pages in-4° (255 x 305 mm) dont 1 page avec armoiries. Le manuscrit est relié sous une couverture en velours rouge (reliure de l’époque, un peu passée), rubans attenants ; 2 perforations dans les plis du manuscrit, uniquement sur les pages 1 à 6 et dans le dos de la reliure, comme si c’était pour le garder ouvert à la page des armoiries. Manuscrit sur vélin calligraphié à l’encre brune et en lettres d’or, la 7e page est entièrement ornée d’une grande aquarelle à l’or et couleurs représentant les armoiries. Le manuscrit débute par une belle page calligraphié en lettres d’or et encre « Ferdinandus Tertius Divina Favente », etc. Le nom du récipiendaire figure en lettres d’or dans le manuscrit. Ce diplôme est délivré à Erasme Fovllok. Ces armoiries furent enregistrées le 5 juillet 1653. Beau et précieux document.
 Ce genre de document est un fleuron dans une collection. Très beau document écrit à ‘or et agrémenté d’un blason… Ne passez pas à côté de cette chance que vous avez d’acquérir un document aussi rare. Venez nous voir, au 9 rue de l’Odéon à Paris. Tél.: 01 43 25 60 48. Vous pouvez trouver ce document précieux sur le site de la galerie, ici.
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Une superbe lettre d’Hemingway

HEMINGWAY Ernest [Oak Parks, Illinois, 1899 – Ketchum, Idaho, 1961], romancier et nouvelliste américain.

Lettre signée « Ernest », adressée à son ami Bill Davis. 5 septembre 1960 ; 6 pages in-4°. En-tête gravé : « Finca Vigia, San Francisco de Paula, Cuba ». Superbe et longue lettre à son ami qu’il avait surnommé « Negro ». Le corps de la lettre est de la main de Valerie Danby-Smith, une journaliste qu’Hemingway avait connue à Pamplona quand il avait des difficultés avec sa vue. Il est question d’un article sur la tauromachie écrit en trois parties pour le magazine Life. Le manuscrit sera finalement édité à titre posthume dans ce qui sera considéré comme son dernier roman, The dangerous Summer [L’Été dangereux]. « Thank you very much for doing such a wonderful job with the two Krauts. Annamarie’s letter finally came through and you were right that she does not know when she is well off. I cannot give her exact publication dates nor give her some clarity as to her working program for the next few years having just this morning…gone over 92,000 words on something that I hoped would not exceed 18,000 when I started with it. Still at least 15 days of steady work to go. I had to postpone the Paris Book from this fall. But you have to do one damned thing at a time… It was impossible for me to contract with Rowhowlt to write the book since over 60,000 words of it was written before he made the offer. It would be nice to have that money tax free… if Rowhowlt published it before Scribners did I could lose the American copyright… I would prefer not to have him advance me any money on anything where there are possible angles… For years I have never taken advances ever from people that I trusted. Then I took this advance from Life & it has been nothing but a headache… I could have stopped the work at a certain date… rewrite on the Paris book, had it in shape for Scribners & then returned to the bullfight thing & finished it off. But my head was forced by having to produce that cash to pay out Rice’s mistake… I hate to ask you to do anything else… [but] can you get me an account of the Cuenca fight. All I remember is the terrible state of the piso and how dangerous it was and that Pepe Casares would not deal with his bulls and that Chicuelo II & Antonio could, due to greater experience… preoccupation with the dangerous ring drives the rest of it out of my head. I also need accounts in the local papers of the fights in Muncia… I might be wrong in remembering whether Antonio did the truco of kneeling in front of the bull & throwing away the munleta & the sword in the first or the second fight… do you remember too what was done exactly about the picadorsat Cuenca, Villara… & Ronda? Juanito Quintana has looked up several of the fights… Have handled the picador business OK so far & have only one more fight to write, the Ronda one. It is a hell of a difficult book to write, Negro, because of the because of the way it ended & the moral angle & what transcends it is the only frame it goes on… I still have to keep on writing… Val has caught 2 good white marlin & is handling rod very well. Sorry this letter is all business & begging … » Hemingway a finalement soumis un manuscrit de 75 000 mots au magazine, duquel un extrait de 30 000 mots a été édité en trois parties, la première partie a été éditée le même jour où cette lettre a été écrite. The Dangerous Summer sera publié après sa mort par Charles Scribner’s Sons en 1985.

Cette pièce est un fleuron pour une collection d’autographes. Ne passez pas à côté de cette chance que vous avez d’acquérir un document aussi rare. Venez nous voir, au 9 rue de l’Odéon à Paris. Tél.: 01 43 25 60 48. Vous pouvez trouver ce document précieux sur le site de la galerie, ici.

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Notre site Autographe.com a été remanié

Notre site a été profondément remanié. Nous avons supprimé toutes les fioritures qui nuisaient à la lisibilité du site pour vous permettre de pouvoir consulter et naviguer plus rapidement.

Vous aurez ainsi accès à l’information recherchée d’une façon plus aisée.

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Catalogue d’autographes et manuscrits n°63

Depuis quelques jours le catalogue papier Arts & Autographes numéro 63 a été adressé aux abonnés privilégiés qui vont ainsi avoir la chance d’être prioritaires dans l’achat d’autographes et de documents historiques. Édité par la galerie Arts et Autographes, située à Paris, au 9 rue de l’Odéon dans le quartier littéraire de Paris, ce 63e catalogue en couleurs (édition de juillet 2012) regorge d’autographes et documents historiques, littéraires, musicaux et de lettres de peintres. Catalogue référençant 250 autographes ou manuscrits avec notamment des documents sur l’esclavage, sur la Compagnie des Indes, sur la Commune de Paris 1871, sur la Chine, lettres de noblesse, un merveilleux ensemble de souvenirs du Prince Impérial, de l’Ordre de Malte, un rare message du pantélégramme l’ancêtre du fax, une merveilleuse lettre d’amour d’Yvonne Printemps, une correspondance inédite de Mathilde Pomès, des documents signés par Saint-Exupéry. Des lettres autographes signées d’Abd el-Kader, Albert de Teschen, Buz Aldrin, Lauren Bacall, Henry Bataille, Gaston Baty, Gabriel Belot, Béranger, Georges Bernanos, Sarah Bernhardt, Émile Bernard, Philippe Berthelot, Charles Bourbaki, Albert Brasseur, Pierre Savorgnan de Brazza, Umberto Brunelleschi, Francis Carco, Lazare Carnot, Henri Cartier-Bresson, Enrico Caruso, Catherine de Médicis, Gene Cernan, Chaban-Delmas, Philippe Chabaneix, Jacques Chardonne, une belle lettre du roi d’Angleterre Charles II à Louis XIV, Charles IX, Chateaubriand, Von Choltitz (lettre magnifique sur la destruction de Paris!), Frédéric Chopin, Paul Claudel, Georges Clemenceau, Jean Cocteau, Paul Codos (belle lettre sur ses exploits aéronautiques), Colette, Albert Guillaume, Roland Dorgelès, Gaston Doumergue, Georges Dumézil, Raoul Dufy, Michael Faraday, Claude Farrère, Franchet d’Espérey, Franco, François Ier, de Gaulle, Albert Gleizes, Edouard Halifax, Guillaume III, André Hambourg, Ernest Hemingway, Henri III, Robert Hichens (Titanic), Juliette Drouet, Hugo, Vincent d’Indy, André Jolivet, Laboureur, Lamartine, Laurel et Hardy, Marie Laurencin, Leconte de Lisle, Franz Lehar, Félia Litvinne, Loménie de Brienne, Emmanuel Looten, Louis XIV, Louis XVIII, Pierre Louys, Hubert Lyautey, Albéric Magnard, Aristide Maillol, Marie de Médicis, Guy de Maupassant, Jules Mazarin, Jean Mermoz, Frédéric Mistral, Montherlant, Napoléon Ier, Napoléon III, Prince Impérial, Nathalie Narischkine, prince d’Orange-Nassau, Pedro II, Poincaré, Raffaëlli, Ravel, Richelieu, Romain Rolland, Maurice Rossi, Camille Saint-Saëns (manuscrit musical complet), Georges Sand, Sartre, Eric Satie, Florent Schmitt, Ethel Mary Smith, des poèmes de Soupault, Stravinsky, Suffren, Sully Prudhomme, Joseph Szigeti, Laurent Tailhade, Théodore Van Elsen (belle correspondance illustrée), Vaublanc, Vollard, Princesse Winnie, Winterhalter, et tant d’autres ! Un catalogue très attrayant.

Vous pouvez acheter ce catalogue ici: (catalogue d’autographe n°63Arts et Autographes vous offre l’opportunité de faire figurer dans ses catalogues de grande qualité, votre collection, dans des catalogues diffusés à une clientèle internationale, bien au-delà des frontières hexagonales. Vous bénéficiez ainsi de notre réseau de clients et d’une diffusion inégalée, d’une qualité de présentation minutieuse et appréciée dans un catalogue de référence, ainsi que de la sécurité et de l’expertise que notre spécialiste en autographes Jean-Emmanuel Raux peut vous offrir.

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Derniers jours pour la visite de l’exposition « Cinq siècles d’archives notariales » aux Archives Nationales

Courez y ! c’est très beau, instructif !

Ce sont les derniers jours et cette exposition vous permettra de voir des documents exceptionnels !

Des minutes qui font l’histoire. Cinq siècles d’archives notariales
A l’occasion de son 80e anniversaire, le Minutier central des notaires de Paris, dévoile, à l’hôtel de Soubise, la riche histoire d’un ensemble exceptionnel.

Contrats de mariage, ventes, baux, rentes constituées, testaments, inventaires… : autant de « minutes »; notariales qui sortent de leurs cartons, à l’occasion du 80e anniversaire de l’entrée aux Archives nationales de ce prestigieux fonds d’archives, retraçant cinq siècles d’histoire.
Cette exposition est l’occasion de revenir sur la conservation du « plus grand minutier du monde »(20 millions de minutes). Les Archives nationales invitent le public à un voyage au cœur des projets, joies et soucis de milliers de Parisiens, de souche, d’adoption ou de passage, parfois riches, souvent modestes : le désir de sécurité juridique, celle que procure l’acte notarié, fait alors indifféremment défiler chez le notaire le prince ou l’artiste, le marchand ou l’artisan, l’apprenti ou le capitaine d’industrie.
C’est aussi un voyage dans le temps, l’occasion de comprendre d’où vient l’institution notariale, en admirant le plus vieux registre notarié du monde, datant de 1154, prêté à titre exceptionnel par l’Archivio di Stato de Gênes (Italie), ou la plus vieille minute parisienne (1471), et bien des trésors encore.
C’est enfin l’occasion de comprendre pourquoi les historiens se plaisent, depuis maintenant 80 ans, à exploiter presque à l’infini ces archives publiques de la vie privée, sources incontournables de dizaines de travaux devenus des « classiques » des sciences historiques.
De l’étude du notaire au cabinet du chercheur, cinq siècles d’archives et d’histoire(s) se donnent à voir à tous, sans restriction.

Exposition du 13 avril au 16 juillet 2012 – Hôtel de Soubise – 1er étage
60, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/musee/musee-exposition-minutier-central.html

 

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Les lettres de cantinières

 

 

Dans le dernier catalogue que nous venons de publier figuraient plusieurs lettres de soldats dont des lettres de cantinières. Une seule estencore disponible à la vente. C’est une pièce originale et peu commune. Les lettres de soldats, dites de cantinières, sont rares et donc peu connues, mais éblouissantes de beauté.

Cette lettre est exceptionnelle, il est très rare en effet d’avoir de la couleur dans les lettres sous le Premier Empire et on ne trouve ces lettres illustrées quand dans certains papiers à lettres, vendus par les cantinières au bivouac aux soldats un peu fortunés. Ces lettres étaient souvent lues dans les villages, à haute voix, sur la place du village, pour tout le voisinage rassemblé à cette occasion. Ainsi au fin fond de la France on avait des récits publics des évènements qui se déroulaient sur les champs de bataille de l’Europe. La lettre représentait le conscrit parti porter les couleurs de la France au fin fond de l’Europe, parfois encadré de deux cartouches dans lesquels figuraient Napoléon et l’Impératrice Marie-Louise.

Cette pièce est un fleuron pour une collection sur Napoléon ou pour un musée.

Un amateur n’a pas hésité à l’acheter. Voici la fiche descriptive de cette lettre :

LETTRE DE SOLDAT DE LA GARDE IMPÉRIALE.

Lettre autographe du soldat Jean Batiste Potier, grenadier tirailleur de la Garde Impériale au 10e régiment, 2e compagnie, 1er bataillon, adressée à son oncle, M. Duchateau à Lille. Saint-Denis, 20 juin 1815 ; 2 pages 1/2 in-4°, adresse sur la 4e page avec marque postale de Saint-Denis. Belle et grande vignette imprimée et aquarellée représentant un tirailleur de la Garde Impériale encadré par les portraits de Napoléon et Marie-Louise. « Mon tres chere oncle je vous ecrit cest pour minformer de letat de votre santé, quand a moi je me porte bien […] Nous avons été désigné à court-Bauxvoir nous avons été a Vaisselle et a present nous sommes revenu en garnison a St Denis. Nous somm assez bien mais nous ne recevons pas dargent. Nous faisons lexercise six heure par jour, nous somme assez fatigé apresent mais nous speron de partir sous peut… Je suis malade depuis que je suis entrer à Saint Denis, je vous prie de menvoyer un peut d’argent. »

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