Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Ensemble de lettres autographes signées
DU CAMP MaximeTrès bel ensemble d’une vingtaine de lettres autographes signées. De 1865 à 1893 ; format in-8°. Lettres évoquant ses articles dans la Gazette du Midi et ses travaux. Longues lettres écrites de Baden-Baden pour la plupart. À étudier.
Ensemble de 14 manuscrits
GUTH PaulEnsemble de 14 manuscrits extraits du « Billet du Naïf ». Sans date ; formats in-4° :— « Sourire sur skis » ;— « Femmes voilées » ;— « Les cocktails » ;— « Ne les enviez pas ! » ;— « À la plage pour être parfaite » ;— « Plus de respect ! » ;— « Nous traînons » ;— « Les dangers de la montagne » ;— « Le don d’émerveillement » ;— « Êtes-vous timide ? » ;— « Ma bête noire » ;— « SOS amitié » ;— « On rentre ! » ;— « La plus vertueuse des femmes ».L’ensemble :
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 23 mai 1916 ; 1 page in-12 oblongue, adresse au verso sur carte correspondance des Armées de la République. « Vous recevrez ceci en même temps que ma lettre commencée dimanche, terminée lundi, et que j’ai oublié de mettre à la poste ce matin. Ma vie mi-civile continue (corvée de peinture la matinée, corvée de musique l’après-midi). Je prépare en ce moment le menu de ce soir J’hésite entre la langue d’agneau et le red salmon. Pour le dessert, je n’hésite point, car j’en prends à toute heure de la journée. J’alterne avec la contemplation de la nature : ce tout petit paysage que je découvre par ma fenêtre est un vrai microcosme. Il n’y a gère que les 130 autrichiens qui y manquent mais leur absence repose... Si vous voyez mon frère, usez je vous prie de votre autorité de parente — eh oui ! — pour le décider à exécuter le projet que je lui ai soumis. »
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 20 mai 1916 ; 1 page in-12 oblongue, adresse au verso sur carte correspondance des Armées de la République. « J’ai reçu votre carte hier, ma chère marraine. Les nouvelles commencent enfin à me parvenir. Il doit bien y avoir encore une nombreuse correspondance, en panne. Ce qui est curieux, c’est que j’ai reçu tous les colis. Je crois vous avoir écrit que tous les vôtres m’ont touché. En attendant que ma voiture soit à l’atelier, je suis affecté à le peinture, ce qui n’est pas trop pénible. Je continue néanmoins à être très fatigué. L’autopsie de ma pauvre voiture a révélé des traces de fatigue encore plus grandes...[…] Je crois que Maman va beaucoup mieux. J’ai vu ça à l’écriture de sa dernière lettre. »
Lettre autographe signée
INGRES Jean Auguste DominiqueLettre autographe signée, adressée à M. Broignard, directeur de la Manufacture de Sèvres. 6 décembre 1842 ; 1 page in-4°, avec adresse autographe. « C’est avec un sensible honneur que j’accepte votre invitation pour dimanche prochain. Je suis on ne peut plus touché de toutes vos honorables prévenances pour moi . […] pour qui je professe un respect, un attachement, et une admiration que dans ce moment je ne puis que très faiblement vous exprimer. »
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT PhilippeManuscrit autographe « Topo ». 1 page in-8°. Texte en prose, publié en fac-similé en préambule aux Poèmes retrouvés (1982). « Ph. S. n’est pas collectionneur. Il écrit des poèmes mais ne pense jamais à les conserver. Il les donne à des revues ou des amies et des amis. Il faut reconnaître que Ph. S. a la mémoire courte. Il est parfois surpris qu’on lui montre dans une revue un poème et qu’on lui affirme que c’est bien lui qui l’a écrit. D’ailleurs il est incapable de juger ses poèmes. Il est parfois étonné de leur existence. Il regrette souvent de les avoir écrits. »
Lettre autographe signée
ARAGON LouisLettre autographe signée, adressée au journaliste, critique d’art, photographe et écrivain Pierre Descargues. 1 page in-4°, plis marqués et froissures.Très belle lettre au sujet de Fernand Léger. Louis Aragon confie, en 1952, à Pierre Descargues la direction des pages d’art des Lettres françaises. Il est notamment l’auteur d’une biographie de Léger publiée au Cercle d’art en 1955.« Voilà les photos pour la page Léger. Je souligne parce que ceci n’a d’intérêt qu’avec une page pleine. Il s’agit de souligner le côté Les Constructeurs du chantier de Biot. Je propose de placer soit au centre, soit en marge, la reproduction du grand tableau, certes déjà connu des lecteurs, comme référence, par conséquent pas grand — peut-être encadré, et je t’envoie six photos qui regroupent 2 par 2 (deux en hauteur, avec sous l’une, les échelles, un flanc qui pourrait être utilisé pour une grande légende — deux avec paysage dans le fond — les 2 autres avec la grande grue et le chantier en ombres chinoises qui donnent l’idée de la grandeur de l’entreprise). Le texte à rédiger doit dire : il y a 2 ans, le 17 août 1955, mourait le gd peintre F.L. Nos lecteurs savent que Nadia Petrova Léger, sa veuve, fait bâtir à Biot, à sa mémoire, un musée dont nous avons publié la maquette en février 1957 au moment de la pose de la première pierre. Pour le deuxième anniversaire de la disparition de l’auteur des Constructeurs, voici l’état actuel des travaux. Les Constructeurs sont passés dans la vie, et l’art de Léger nie victorieusement la mort. Ou à peu près. Merci. J’espère que cela arrivera à temps. Nos gentils amis m’ont donné tout ça au moment où nous partions pour quelques jours dans la montagne, d’où l’expédition me paraît hasardeuse ! »
Lettre autographe signée
MISTRAL FrédéricEnsemble de 7 cartes autographes signées, adressées à Angelo Mariani, inventeur du vin Mariani. 1907-1913 sur cartes postales dont certaines sont des portraits de lui-même.Intéressante correspondance : — 2 mars 1907 : « Avec la gerbe d’or des mimosas nous arrivent les arômes de la Côte d’Azur et le bonjour de votre amitié. » — 29 octobre 1907 : « Comme nous avons du temps devant nous, permettez-moi de garder le plan du miroitier parisien jusqu’à ce que mon comité l’ait examiné à fond. Je vous donnerai réponse plus tard. » — 1908 : « Mon cher Mariani, votre cadeau princier est arrivé ce matin en état parfait. Nous en sommes confus : merci ! et mardi (2 septembre) nous sommes conviés avec ma femme à déjeuner à Arles par Charles- Roux. […] Si vous êtes du voyage, nous chanterons alléluia et l’anniversaire sera bénit ! » — 1911 : « Voici un jeune statuaire, de Vaison, fils de paysan, qui a du talent et le désir de le faire valoir. Il vous dira ce qu’il désire : un coup d’épaule pour récompense de la statue qu’il a exposée ! »— 18 avril 1912 : « Merci pour le charmant tableautier ! Quel brave homme ce Mariani ! » — 16 novembre 1912 : « Je crois devoir vous prévenir que la caisse de vin Mariani, qui m’est annoncée comme partie de Neuilly le 31 octobre, n’est pas encore arrivée. Y aurait-il une fausse direction ? » — 11 novembre 1913 : « Merci tout de suite, merci une millième fois de plus pour l’impérial cadeau des pastilles Mariani au chocolat que vous venez de nous offrir ! »
Dessin autographe
GUITRY SachaDessin autographe, signé « Sacha » représentant le poète et auteur dramatique Edmond Haraucourt. [Circa 1902] ; 30 x 23 cm, à l’encre. Ce beau dessin de jeunesse provient des papiers de M. Minville, professeur du jeune Sacha Guitry dont il confisquait et conservait les dessins. Sacha avait alors dix-sept ans à peine et allait faire paraître Le Page.
Manuscrit musical autographe signé
JOLIVET AndréManuscrit musical autographe signé, La Flûte du Bœuf [K142], 1948 ; titre et 2 pages in-4.Musique inédite pour flûte pour Les Femmes du Bœuf de Jacques Audiberti, créée à la Comédie Française (salle du Luxembourg), le 23 novembre 1948, dans une mise en scène de Jean Debucourt et des décors de Raymond Peynet, Louis Seigner jouant le rôle du Bœuf.Jolivet a écrit cinq brèves interventions musicales pour la flûte (durée totale : 1’45’’). Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 16 lignes, a servi pour les représentations, comme en témoignent des notes au crayon ; il porte les cachets de dépôt à la SACEM, le 20 décembre 1948.On joint le manuscrit de premier jet au crayon (1 page in-fol., à 22 lignes), au dos d’esquisses pour la 3e des Trois Complaintes du soldat [K91].
Lettre autographe signée avec dessin
FORAIN Jean-LouisLettre autographe signée, avec dessin, adressée à un ami. New York ; 1 page in-8°. En-tête « Hotel Imperial New York ». Il le prie d’acquiter une facture du Printemps. En bas de page, dessin à la plume du chemin de fer aérien sur lequel filent des trains à vapeur : « Ouf quel pays ! il vous passe toute la journée des chemins de fer sur la tête ! » Très belle pièce.
Photographie signée, avec envoi autographe
NAPOLÉON IVPhotographie signée le représentant, avec envoi autographe. Chislehurst, 11 mars 1875 ; 16,5 x 10,8 cm.« À Mr. Raymond Lavaurs. Napoléon, Chislehurst, le 11 mars 1875. »Raymond LAVAURS [Nantes, 1846 - Paris, 1927], fondateur de la Compagnie de Penarroya et apparenté à une sous-gouvernante du prince impérial.
Pièce signée
THOU François-Auguste dePièce signée avec nombreuses lignes, corrections et ajouts autographes ; 6 pages in-folio. État des dépenses faites par le R.P. Randon, commis de M. de Champlay.
Lettre autographe signée
ORLÉANS Antoine d’Lettre autographe signée « Antoine d’Orléans », adressée à son père, Louis-Philippe. Neuilly 2 juin 1829 ; 1 page et demie in-8°. Charmante et rare lettre d’enfant (il a cinq ans). « Mon cher papa, Je suis bien content que vous m’ayez écrit une très jolie lettre, et encore plus content d’avoir pu la lire, comme maman vous le dira. Nous sommes tous très joyeux de votre retour prochain, parce que vous êtes très bon, et que vous nous apportez de belles choses. » Rare lettre d’enfant.
Correspondance de 8 lettres autographes signées, adressées au restaurateur Marseillais Maurice Brun.
JOU LouisCorrespondance de 8 lettres autographes signées (dont deux avec dessins), adressées au restaurateur Marseillais Maurice Brun. 10 pages in-4°. — 29 mai 1950 : « Une foi, une loi, un roi, mon cher Brun, pour un royaliste tu me fais un cadeau royal. Comme mastroquet, une cuisine royale. Tu est un royal marseillais et le roy des provençaux. T’écris royalement sur gourmandengi. Et te portes comme un roy. Permets que ce pauvre catalan te remercie et par dessus la couronne d’Aragon l’or et le sang se mêlent triomphants autour de mon ventre omnipotent »… — 27 mai 1951 avec deux dessins : « Je viens d’apprendre que vous êtes à Marseille mal foutu des yeux. Moi aussi, mon ami, on m’a tailladé et emmerdificoté toutes les misères à mon oeil gauche »... — 2 janvier 1953 : « Voici ton menu corrigé. Tu me diras se cela va et je tirerais l’exemplaire en y collant le dessin afin de faire clicher le tout où tu voudras. »… — 20 janvier 1953 avec un dessin : « Ton menu est prêt. Si tu le veux, viens le chercher, car il t’attend. Je ne peux aller à Marseille tellement j’ai du travail. » — 29 mars 1954 : « Mon cher Mastroquet, j’ai bien regretté de ne pas passer te dire bonjour l’autre soir à mon passage à Marseille. Le père Thuillier m’a pris aux Baux vers 5h. […] De retour, en passant chez Péano, suis allé dire bonjour à Ambrogiani et le temps est passé, il a fallu, aller à ce dîner du club de Rive Neuve […]. Pendant cette année, j’ai fait deux fois le tour de l’Espagne, et même j’ai été à Rome en septembre. […] Je retourne à Valladolid, pour la semaine sainte jusqu’à lundi de Pâques. Là, je prendrais une sérieuse décision, et viendrais à Marseille pour que tu me grilles un bon poisson »... — Sans date : « Pour tes livres, à présent suis bien mal placé, car depuis trois ans je ne suis pas été à Paris et que je ne correspond plus avec aucun, ni éditeur, ni libraire. J’ai commencé un livre pour moi et dans quelque temps je serais certainement en relations avec ces requins là. […] Je dois aller à Marseille en septembre pour question de fonderie de caractères. Il y a un fondeur, Olive, je crois, mais je ne sais pas où il habite »...